New Faces

Claire Sanchez

- Oser voler de ses propres ailes

« Il faut avoir le déclic et arriver à se dire qu'on est seul maître à bord, que personne ne prendra les décisions à notre place »

Les lundi, mercredi et vendredi, Claire Sanchez est formatrice. Les mardi et jeudi, elle est chef-traiteur à domicile. Et tous les jours, elle s’occupe de ses deux filles. Bref, Claire est slasheuse.

Aujourd’hui, tu as un peu 10 vies en une. Mais ça n’a pas toujours le cas. Ça a été quoi le déclic pour devenir slasheuse ?
Je suis graphiste de formation, j’ai travaillé plusieurs années comme serveuse et barmaid. Un jour, j’ai eu un bébé et pris un break pour m’occuper d’elle. Après, j’ai eu un petit job qui m’a fait rencontrer les recruteurs d’Apple qui cherchaient un profil comme le mien. J’ai travaillé 8 ans pour eux. Quand ma fille est née, j’ai une espèce de passion pour la cuisine qui s’est développée. Ma carrière n’allant pas dans la direction que je voulais, j’ai pris un Congé Individuel de Formation pour passer mon CAP cuisine. Après ça, et un deuxième bébé, je me suis dit qu’il fallait vraiment que je vive ma vie à 200% et que je me lance.

Parle-nous de tes différentes activités. Comment tu les as lancées ?
Aujourd’hui, j’ai deux activités complètement différentes. J’ai lancé une entreprise de formation, donc je fais mon boulot d’avant mais en indépendante. Je forme toujours mes clients sur les produits et les logiciels Apple. J’ai développé d’autres sujets de formation autour de la productivité et de l’entrepreneuriat. À côté de ça, j’ai lancé mon activité de chef-traiteur à domicile à destination des entreprises et de l'événementiel en particulier.

Tu as toujours aimé ça, avoir plein d’activités ?
Je suis très curieuse et j’ai besoin de changer d’activité régulièrement. Je n’ai jamais eu peur de sortir de ma zone de confort, de faire des métiers que je ne connaissais absolument pas. Après, je suis capable de tenir ce discours aujourd’hui, avec le recul. Quand j’avais 20-25 ans, j’étais flippée.

Qu’est-ce qui t’a donné confiance du coup ?
J’ai gagné confiance en moi au fur et à mesure des années, notamment avec mon expérience chez Apple. Mais je pense que c’est surtout un besoin vital que tu ressens où tu te dis, “ok il faut que je change les choses, il faut que ma vie me ressemble et ressemble à ce que j’ai envie qu’elle soit”. Il faut avoir le déclic et arriver à se dire “je suis la seule maître à bord, c’est moi qui tiens les rênes”.

Ça t’a apporté quoi au fond, l’entrepreneuriat ?
Ça m’a permis de trouver un équilibre entre ma vie de famille et ma vie professionnelle. Aujourd’hui, je suis totalement libre de choisir mes horaires. Si ma fille est malade, je peux rester à la maison avec elle. J’ai gagné en qualité de vie. J’arrive à être beaucoup plus productive en un temps réduit, et pouvoir m’occuper de ma fille sans avoir de pression d’horaires.

Tu es en train d’écrire un livre pour parler de tout ça.
Oui, c’est le récit de ma première année de slasheuse et une prise de recul sur celle-ci. Je réfléchis à ce qu’il s’est passé durant cette première année, comment je veux faire évoluer mes sociétés... Je parle des leçons que j’ai tirées de ma première année d'expérience. 

Pourquoi as-tu voulu écrire ce livre ?
Je veux dire aux jeunes femmes de ma génération que ce n’est pas parce qu’on est maman qu’on ne peut pas faire autre chose, être entrepreneure, être slasheuse. L’entrepreneuriat fait peur à certaines, on se dit qu’on a déjà une vie de famille à gérer et qu’il vaut mieux garder un statut de salariée et un cadre plein de sécurité. Je suis en train de prouver l’inverse. J’ai deux petites filles et j’ai deux entreprises aussi. Les deux peuvent se mêler.

Si tu devais donner un conseil à celle que tu étais à 18 ans ?
Je me dirais de me faire confiance. C’est pas parce qu’on a fait des études qu’il faut passer toute sa vie dans ce secteur-là. C’est pas parce qu’on a des échecs que c’est la fin. Toute expérience de vie est bonne à prendre.

Quelles sont les figures de notre génération qui font bouger les lignes ?
Je ne suis pas le genre de personnes à être fan de célébrités. J’aime beaucoup Michelle Obama, Mélanie Laurent… Mais j’aurais plutôt tendance à admirer des femmes autour de moi qui ont des projets à plus petite échelle comme moi, qui ont un impact plus petit mais important. Si chacun amène sa contribution c’est déjà pas mal. J’ai plein de femmes autour de moi qui donnent l’exemple sur comment faire évoluer l’éducation de nos enfants, comment mieux parler d’écologie et sensibiliser les gens…

Pour en découvrir plus sur ses projets c'est par ici

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